Oui, vous avez bien lu. Google paie des éditeurs de sites web pour tester une plateforme Gen AI inédite. Google mise en effet sur l’intelligence artificielle pour écrire des articles. Dans une tournure intrigante des événements, la firme de Mountain View a donc initié un projet expérimental qui pourrait bien redéfinir pas mal de médias. Ce projet consiste à rémunérer des sites web indépendants pour publier des articles entièrement générés par les systèmes d’IA de Google, à hauteur de jusqu’à trois articles par jour et contre 10 000 dollars par an.
Google paie des sites web pour tester une plateforme Gen AI inédite
Les éditeurs participants à cette expérience fournissent les thèmes et les sources d’information possibles, et l’IA de Google prend le relais pour rédiger des articles complets. Ces articles, une fois passés sous le regard d’un rédacteur humain pour un examen rapide (ouf !), sont publiés, et ce sans marquage spécifique indiquant qu’ils ont été générés par une IA.
Google n’a pas clairement exposé les objectifs de cette initiative, mais il semble que l’entreprise cherche à évaluer la capacité de ses IA à produire du contenu pertinent et à tester la capacité de ses algorithmes de recherche à détecter le contenu généré par IA.
En échange d’une somme à cinq chiffres
Les sites web et médias impliqués dans ce programme pourraient recevoir jusqu’à 10 000 dollars par an pour leur participation. Bien que cette rémunération puisse sembler séduisante, notamment en raison de la réduction des efforts éditoriaux et du soutien financier de Google, les éditeurs doivent prendre conscience des implications à long terme.
En effet, si Google parvient à démontrer que les IA peuvent créer du contenu de qualité comparable à celui des humains, la nécessité de faire appel à des rédacteurs humains pourrait être remise en question, posant ainsi un défi existentiel pour les éditeurs traditionnels.
Conclusion
Cette initiative soulève pas mal de questions sur l’avenir du journalisme et de la création de contenu. Alors que l’innovation offre pas mal de nouvelles possibilités, elle invite également à une réflexion critique sur le rôle des créateurs humains dans un paysage médiatique de plus en plus dominé par l’intelligence artificielle et les fake news.